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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 08:49

Il porte bien son nom car aujourd'hui comme durant la guerre de Cent Ans quand les anglais contrôlaient cette place forte, réputée invincible avec son échauguette d'où les archers gardaient le rempart sud et ouest, la vue est dominante jusqu'à un horizon lointain comme encore maintenant.

 

C'est ma terrasse parce que je l'ai construite mais pas le château du 13° siécle dont une grande partie est à la commune

C'est ma terrasse parce que je l'ai construite mais pas le château du 13° siécle dont une grande partie est à la commune

Toutes les photos sont faites là. Et j'ai tout reconstruit morceau par morceau en vingt ans de travaux
Toutes les photos sont faites là. Et j'ai tout reconstruit morceau par morceau en vingt ans de travaux

Toutes les photos sont faites là. Et j'ai tout reconstruit morceau par morceau en vingt ans de travaux

C'est un privilège exceptionnel d'assister à ce spectacle tous les jours gratuitement et même la nuit quand les étoiles brillent au dessus des Pyrénées .

Cela n'a pas de prix, pourtant faudra le mettre en vente mais je garderais ma place éternelle au cimetière dans ma tombe en granit multicolore importée du Brésil. 

C'est bien le Pic du Midi avec son observatoire visible qui me régarde. photo guy capdeville
C'est bien le Pic du Midi avec son observatoire visible qui me régarde. photo guy capdeville
C'est bien le Pic du Midi avec son observatoire visible qui me régarde. photo guy capdeville
C'est bien le Pic du Midi avec son observatoire visible qui me régarde. photo guy capdeville

C'est bien le Pic du Midi avec son observatoire visible qui me régarde. photo guy capdeville

Toujours de ma terrasse sur le rempart. photos guy capdeville
Toujours de ma terrasse sur le rempart. photos guy capdeville
Toujours de ma terrasse sur le rempart. photos guy capdeville
Toujours de ma terrasse sur le rempart. photos guy capdeville

Toujours de ma terrasse sur le rempart. photos guy capdeville

Faut habiter le château de Saint Orens Pouy Petit pour assister à ce spectacle toujours en mouvement

comme les images sur leurs écrans

Officiellement ridicule mais pesonne n'a trouvé à redire ni à la Mairie ni au village

Officiellement ridicule mais pesonne n'a trouvé à redire ni à la Mairie ni au village

 Il a fallu refaire la publication de l'Office du Tourisme pour dire la vérité !

"Actuellement, il est communal pour la partie Nord et la partie Sud est privée".

Vous êtes invité à venir voir et à prendre vous aussi des photos si cela vous inspire.

 

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 09:26
photo guy capdeville La Paz

photo guy capdeville La Paz

Une seule image pour expliquer La Bolivie

photo guy capdeville Lima

photo guy capdeville Lima

Une seule image pour présenter Le Pérou, un pays riche de matières premières contrôlé par des banques étrangères mais les  péruviens savent faire la fête avec leur football.

photo guy capdeville Santiago du Chili

photo guy capdeville Santiago du Chili

Les chiliens respectent leur armée qui leur a permis de prendre une partie du pays voisin au nord, un peu moins les femmes.

photo guy capdeville New York

photo guy capdeville New York

Les États Unis, les USA, sont racistes. Malgré une vitrine avec une profusion de biens de consommation les Blancs et les Noirs ne sont pas égaux pour en profiter. 

photo guy capdeville Bahia

photo guy capdeville Bahia

Certains disent "un pays raciste", je préfère "um pais de todos"( un pays pour tous), grands et petits, noir ou blanc, riche ou pauvre.

Plus aucun soucis, j'y suis j'y resterais à Saint Orens Pouy Petit
Plus aucun soucis, j'y suis j'y resterais à Saint Orens Pouy Petit
Plus aucun soucis, j'y suis j'y resterais à Saint Orens Pouy Petit

Plus aucun soucis, j'y suis j'y resterais à Saint Orens Pouy Petit

Cela vaudra comme œuvre de ma vie

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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 13:38

Je pouvais travailler même la nuit en fait ça n’arrêter jamais de photographier.

Un soir de lune, de ma fenêtre photo guy capdeville

Un soir de lune, de ma fenêtre photo guy capdeville

Du gibier au pied du château

Du gibier au pied du château

Des touristes viennent voir le château en mongolfiére .

Des touristes viennent voir le château en mongolfiére .

Des hélicos aussi s'approchent de nos fenêtres

Des hélicos aussi s'approchent de nos fenêtres

Mais le plus beau c'est quand on voit le pic du midi du château

Mais le plus beau c'est quand on voit le pic du midi du château

Ce fût mon avant derniére expo avant le CAVEAU , un fiasco cette CAVEA de Valence/Baïse; un enterrement de premiére classe.

Ce fût mon avant derniére expo avant le CAVEAU , un fiasco cette CAVEA de Valence/Baïse; un enterrement de premiére classe.

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9 avril 2024 2 09 /04 /avril /2024 18:03
 

"Si vous avez récemment effectué un vol long-courrier dans un siège aux possibilités d’inclinaison limitées, l’inconfort que vous avez éprouvé est peut-être encore péniblement présent.

Tandis que la taille des sièges et l’espace entre ceux-ci (c’est-à-dire la place que vous avez pour vos jambes) ont rétréci depuis les années 1990, le temps que passent les passagers dans les airs a, lui, considérablement augmenté.

Fin 2025, la compagnie Qantas inaugurera une liaison sans escale entre Sydney et Londres : un vol direct de vingt heures qui sera le plus long au monde. Mais pour l’instant, c’est Singapore Airlines qui détient le record absolu de durée avec son New York - Singapour, qui dure plus de dix-huit heures.

Les désagréments que présentent les vols long-courriers ne se résument pas aux postures incommodes, loin de là : l’air sec assèche la gorge, le nez et la peau, et les variations de pression en phase d’ascension et de descente peuvent affecter les sinus. Pis encore, si des caillots sanguins venaient à se former au niveau des extrémités et à se déplacer vers les poumons, votre vol pourrait s’avérer mortel."

Un article de Terry Ward- National Geographic

C'était pour mon ancien métier de Responsable Export ces déplacements professionnels, il y a dix ans exactement, juste avant la retraite.

Maintenant c'est toujours avec la TAP pour aller à Bahia en passant par Lisbonne.

Mais cela devient aussi très fatiguant; le dernier voyage c'est fait en fauteuil roulant dans les trois aéroport. Comme un sentiment que je ne suis plus à ma place comme avant

photo guy capdeville Après six mois de Schin ou de Skoll et pour le carnaval d'Itaïpava en canettes, un verre de vin avec des bulles, ça fait du bien. Je n'aurais plus de "farinha" mais du pain et mon litron à porter de main. Avec Air France, la transition a du bon. C'était en Mai 2014

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8 avril 2024 1 08 /04 /avril /2024 09:17

Cette année contrairement aux précédentes il n'a pas été élagué. Les branches depuis deux ans ont poussé en hauteur avec de nombreuses feuilles qui sont une prise au vent jusqu'à présent jamais égalée.

Parfois de fortes rafales s'engouffrent sur la place et je crains que l'une d'elle arrache cet arbre encore fragile vu son jeune âge. Certes les racines sont anciennes mais la partie aérienne est récente.

Espérons qu'il nous fera de l'ombre cette année encore.

Cet arbre sur la place du château était centenaire. En 2001 au mois de Juin, la foudre l'a fendu par le milieu. Il ne restait plus qu'à le couper en morceaux et en planter un autre. Le jour du tronçonage j'ai demandé au bucheron de service de couper le tronc à hauteur du genoux, ce qu'il a fait. A l'automne il y avait plusieurs repousses et j'en ai selectionné trois ou quatre. au pritemps suivant les drageons avaient grandi et j'ai fait une nouvelle sélection des plus robustes. L'année suivante une repousse atteignait deux métres de haut; trés fragile, chargé de séve, le moindre souffle pouvait le casser. Un voisin en mon absence a mis un tuteur et depuis il n'arrête pas de grandir. On peut le voir aujourd'hui, devant chez moi, il a juste quinze ans; c'est exeptionnel une telle vitalité p

Cet arbre sur la place du château était centenaire. En 2001 au mois de Juin, la foudre l'a fendu par le milieu. Il ne restait plus qu'à le couper en morceaux et en planter un autre. Le jour du tronçonage j'ai demandé au bucheron de service de couper le tronc à hauteur du genoux, ce qu'il a fait. A l'automne il y avait plusieurs repousses et j'en ai selectionné trois ou quatre. au pritemps suivant les drageons avaient grandi et j'ai fait une nouvelle sélection des plus robustes. L'année suivante une repousse atteignait deux métres de haut; trés fragile, chargé de séve, le moindre souffle pouvait le casser. Un voisin en mon absence a mis un tuteur et depuis il n'arrête pas de grandir. On peut le voir aujourd'hui, devant chez moi, il a juste quinze ans; c'est exeptionnel une telle vitalité p

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 20:25

Maintenant c'est

"Ohé ohé Macron navigue sur notre pognon"

Sauf que maintenant tout le monde est content car nous avons tous de l'argent. Certes plus ou moins avec certains qui en ont beaucoup et d'autres juste un peu. Dans les années soixante sous De Gaule la paysannerie française qui constituait une partie importante de la population avait peu d'argent surtout les petits propriétaires.

Ils venaient le dimanche à la ville sur le marché pour vendre leurs produits qui étaient d'une incroyable diversité, des différentes sortes de tomates, de carottes, de fruits et d'autres légumes que chacun cultivaient avec les mêmes graines qu'ils utilisaient années après années certains depuis des générations, pareil pour les volailles qu'ils proposaient vivantes.

On était dans un monde de biodiversité active, aujourd'hui c'est terminé. On n'y reviendra pas même si les politiques et les banquiers veulent nous faire croire le contraire. 

photo guy capdeville Sao paulo 1971

photo guy capdeville Sao paulo 1971

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6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 09:16

Construite dans la jungle du Brésil

reproduction d'une image d'IA

reproduction d'une image d'IA

Elle était magnifique entièrement faite à la main, sans un clou. Je n'avais qu'une machette et tous les matériaux sortaient de la forêt vierge qui nous entourait.

Je l'avais construite pour que notre fils ait un toit; on avait l'eau d'un petit ruisseau qui coulait en contre bas. Les cœurs de palmier en abondance sous les grands arbres nous assuraient les hors d’œuvre de nos repas et le riz complet cuisiné au feu de bois l'essentiel de notre alimentation avec du soja, quelques oignons avec la fuba.

Ce lieu était magique car une imposante cascade tout proche était fréquentée par les adeptes du Candomblé qui venaient de temps en temps faire des cérémonies en hommage aux esprits de cette jungle inhabitée dont nous étions en quelque sorte les gardiens. Ils ne cherchaient pas à nous contacter mais plusieurs fois nous avons trouvé des cadeaux sur le chemin à notre domicile, un ancien four à charbon de bois creusé sur le versant de cette petite vallée.

On vivait là en compagnie de quelques singes, d'oiseaux multiples, de papillons et de serpents dont le corail à la morsure mortelle . On avait aussi le gros crapaud  prés du point d'eau, parfois furtif la couleuvre verte et le jaguar qu'on ne voyait jamais ou la panthère noire qu'on entendait rarement à la tombée du jour.

Notre plus proche voisin à plus d'une heure de la forêt, un "caboclo" solitaire mais sympathique nous avait dit que la "onça" pouvait nous prendre notre futur bébé. ce n'était pas encore l'heure d'y penser.

Je faisais régulièrement des descentes à Sao Paulo pour gagner quelques argent comme photographe de presse au journal Estado de Sao Paulo; un ou trois jours en ville deux fois par mois me suffisaient pour reprendre contact avec la civilisation et sentir le besoin impérieux de regagner le domicile fait de terre, de branches, bambous et lianes. Le béton et le bitume sentaient trop mauvais, sans parler des moteurs de Coccinelles innombrables dans les rues de l'avenue Paulista 

Nicky m'attendait et je ne pouvais pas la laisser longtemps seule bien qu'elle se soit rapidement adaptée à cette vie d'indienne. 

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1 avril 2024 1 01 /04 /avril /2024 11:33
O Lune photo guy capdeville

O Lune photo guy capdeville

Cette photo est historique, sûrement pas parce que je l'ai prise un beau soir de pleine lune mais surtout elle permet de comprendre qu'elle était la vision des soldats anglais gardiens de la place forte de Saint Orens Pouy Petit durant la guerre de Cent Ans. Au niveau de la vue, rien n'a changé depuis.

En plus nous constatons aujourd'hui comme sûrement autrefois un phénomène acoustique remarquable: nous entendons de cet emplacement sur le rempart qui encerclait tout le village tous le bruits  et différents sons venant d'en bas. Nous pouvons écouter une conversation de promeneurs sur la route à plusieurs centaines de mètres. On peut imaginer que les moindre cliquetis d'armes métalliques pouvaient donner l'alerte. 

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 18:05
IL EST A VENDRE

Si cela vous intéresse faite le nous savoir par courrier à:

   Mrs les propriétaires

1 place du château

32 100 Saint Orens Pouy Petit

 On vous répondra dans les plus brefs délais.

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24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 11:31
Vénézuela la Gran Sabana photo Geodyssey. On y vivait loin de tout

Vénézuela la Gran Sabana photo Geodyssey. On y vivait loin de tout

Quand tout le bétail était enfin parqué dans un enclos fermé c'était l'heure du bain avec nos montures du jour dans les lacs qui avaient été creusés avec le bulldozer Caterpilar D9 au plus bas des bassins versants. Ces grands abreuvoirs étaient des lieux de vie très fréquentés par la faune sauvage et les caïmans y régnaient en maître.

Depositphotos/chevaux

Depositphotos/chevaux

Nous devions prendre garde de ne pas circuler entre le nid de ses reptiles sur les berges et le bord de l'eau car la femelle nous attaquait. Plus que ses mâchoires c'est un coup de queue en faisant volte face qui était à craindre, il pouvait briser un tibia. Mais nos chevaux comme nous profitions bien de ces moments de fraîcheur après les sueurs des cavalcades quotidiennes.

Le grand rassemblement d'un millier de tête pour les vaccinations obligatoires étaient  toujours des journées épuisantes car il fallait faire passer chaque bête dans un couloir où elles n'avaient pas envie de rentrer; les coups de fouets et de piques ne suffisaient pas parfois  et on devait  les tirer au lasso jusqu'à l'intérieur.

Le marquage au fer rouge des jeunes bovins était aussi un travail pénible. On rassemblait une trentaine de veaux de différentes tailles selon leur age qui avaient été ramenés avec leurs mères des expéditions de capture des espaces sans surveillance dans un parc circulaire proche des hangars.  Un ou deux hommes se plaçaient au milieu. Les veaux tournaient autour et on les attrapaient au lasso.

Dés qu'un était pris et immobilisé on lui attachait les pattes pour le faire tomber. Un fois au sol, celui qui portait le fer brûlant lui posait sur la cuisse quelques secondes avant de le relâcher. Cette marque sur le cuir brûlé était indélébile et garantissait qu'il avait un propriétaire à vie.

Tous les soirs dans l'enclos du bétail âgé on sélectionnait une vieille vache pour la conduire au poteau où elle passerait la nuit. Le matin suivant le tueur venait ; d'un coup de merlin sur le crane il tuait l'animal qui tombait sur le sol pour y être saigné et dépecè. Le cuir était détaché au couteau, les entrailles vidées et avec  hache et machette des morceaux de viande étaient découpés pour être suspendus au branche d'un arbre en attendant le client. Le personnel du "Hato" pouvait l'acheter à un bolivar le kilo.

Ce marché se terminait par la découpe à même le sol de la peau fixées solidement aux quatre extrémités par un piquet. Le boucher se mettait au milieu et avec son couteau bien aiguisé faisait une entaille au centre. Il commençait à tracer une spirale d'un centimètre de largueur en cercles régulier jusqu'au bord du cuir. Il soulevait cette découpe une fois terminée par une extrémité et déployait le ruban sur toute sa longueur puis par le milieu les deux parties se collaient par torsion. Restait plus qu'à les tendres par chaque bout pour faire un lasso une fois sec.

Le nettoyage final de cette boucherie se terminait par des bandes de vautours qui se battaient pour avoir les restes abandonnés de la vielle vache.

 

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Présentation

  • : photojournalisme
  • : photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées
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