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15 janvier 2023 7 15 /01 /janvier /2023 10:22

J’étais là au bon moment pour collaborer à la naissance d'un nouveau journal; vu sur Wikipédia.

 
Logo du Petit Bleu d'Agen en 1967

 

Dès 1967, le logo apparaît en couleur, le bleu. Ce sera la seule modification.

J'avais vingt ans et ce fût le début d'une grande aventure dans le photojournalisme.

 

Et mes photos et reportages ont été publiés dans divers journaux et magazines.

Aujourd'hui, comme pour Alain, Agen reprend sa mémoire pour nous et comme lui de revenir au lycée Palissy, je reviens au bureau de mon rédacteur en chef du Le Petit Bleu pour lui dire ce qui s'est passé quand j'ai quitté le journal en juin 1968.

MONSIEUR LE REDACTEUR EN CHEF,

Félicitations pour votre publication, Fier d'être Agenais et pour vous dire aussi FIER de notre Le Petit Bleu. 

Pour ma part, je lui dois beaucoup et je sens le besoin d'exprimer ici toute ma reconnaissance.

Depuis 1967, quand je suis rentré à la rédaction rue Voltaire (j'avais 20 ans) , pour être le photographe du journal, embauché par Mr Drozin, j'ai acquis un métier et une destinée : le photojournalisme.

J'ai eu la chance de travailler dans cette entreprise de presse à un moment charnière qui reste dans l'histoire de la presse française pour avoir été le premier QRP à tirer en offset; disons, de passer de l'encre noire à la couleur pour le titre.

Nous étions trois à la rédaction : Jean POURRE rédac chef, Gaston CAPGRAS au sport et moi JLC à la locale. Plus un quatrième, le télex de l'AFP qui travaillait bruyamment sans interruption dans son cagibi. Mais c'est au marbre qu'il y avait plusieurs dizaines d'employés travaillant sous l'oeil attentif de Mr DARDINIER avec trois linotypistes qui transformaient nos articles manuscrits en plomb.

Nous faisions une équipe solidaire et soudée car nous devions, impérativement, tous les jours, donner aux agenais, vers 14h, le meilleur de l'information nationale et locale à plus de 8000 lecteurs. Le Sud Ouest et La Dépêche n'en comptaient que quelques milliers. 

J'alimentais les faits divers récupérés tous les matins chez les pompiers, au commissariat et à la gendarmerie, parfois aux urgences. Après la tournée avec la mobylette, en plus des infos du jour, j'ai vitre compris qu'une photo bien légendée faisait de nouveaux "lecteurs", et m'évitait de "pisser de la copie", comme on disait dans le jargon journalistique.

Avec le Rolleiflex et le flash Mécablitz, j'étais de toutes les réunions et événements de la cité d'Agen. Je rentrais partout : à la Préfecture, au théâtre, à tous les spectacles, dans toutes les salles de sport et pour tous les départs à la retraite. 

Du palais au bar des blousons noirs, partout j'étais bien accueillis. Tous me connaissaient et on aurait beaucoup à dire sur cette première année du LE PETIT BLEU en bleu et nous sommes nombreux à avoir agi au quotidien pour sa réussite. 

Je dois vous avouer que de 1967 à 1968, j'ai travaillé sept jours sur sept, souvent plus de douze heures et la photographie est devenue une passion. Son impact pour informer plaisait à de nouveaux abonnés comme l'avait prévu Mme Drozin.

J'ai acquis avec le photojournalisme la conviction d'avoi une profession : je serai reporter d'agence.

J'ai enfin obtenu mon premier congé et j'ai cherché à réaliser des reportages qui me permettraient d'accéder à ce métier. Je suis parti en Amérique avec un Nikon acheté aux Puces, un sac de couchage et mille francs.

Malheureusement, je suis allé trop loin et je n'ai pas pu rentrer ni avertir mon chef de rédaction que je ne reprendrais pas le travail au journal en août 1968. 

Je m'en excuse ici : "mieux vaut tard que jamais".

Après les trois années de périple, du Canada au Chili, j'ai pu faire des photos suffisamment pour les présenter au directeur de l'agence Gamma, à Paris puis à Sygma qui m'ont ouvert leurs portes.

En fait, avec le recul, cette mobylette du Le Petit Bleu m'a donné des ailes qui m'ont permis de vivre et connaître une trentaine de pays, de parler quatre langues mais surtout de savoir que l'important est d'être au bon endroit au bon moment.

J'espère que cette lettre sera opportune et vous permettra d'en convenir avec moi, Fier d'être Agenais.

Je reste à votre entière disposition pour toute information complémentaire sur notre aventure bleue.

Cordialement,

Guy CAPDEVILLE

 

                                                                                                                                                                                    

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 09:39

Na verdade pego fogo em Vitoria da Conquista e hoje o dono fica no mesmo navio que Lula, falo.

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6 novembre 2022 7 06 /11 /novembre /2022 16:53
En portugais pour nous, et une partie en français traduite pour eux
 

Au sujet de Bolsonaro par Ivann Lago professeur en sociologie                                                                      "....Il prend un profond plaisir lorsque son plus grand dirigeant porte des accusations moralisatrices contre des personnes mécontentes, et lorsqu'il prêche la mort des « bandits » et la destruction de tous les opposants.

En regardant le spectacle d'horreur quotidien produit par le « mythe », ce citoyen n'est pas touché par l'aversion, par la honte des autres ou par le rejet de ce qu'il voit. Au contraire, il ressent le Jair qui vit à l'intérieur de chacun d'eux, qui dit exactement ce que lui-même voudrait dire, qui déverse sa version refoulée et cachée dans le monde souterrain de son moi le plus profond et le plus vrai.

Le « Brésilien moyen » ne comprend pas le système démocratique et son fonctionnement, l'indépendance et l'autonomie entre les pouvoirs, le besoin d'isonomie du pouvoir judiciaire, l'importance des partis politiques et le débat d'idées et de projets qui incombe au pouvoir Congrès national. C'est cette ignorance politique qui le fait jouir lorsque le président encourage les attaques contre le Parlement et le STF, des instances considérées par le « citoyen ordinaire » comme lentes, bureaucratiques, corrompues et inutiles. Les détruire n'est donc pas, selon lui, une menace pour l'ensemble du système démocratique, mais une condition nécessaire à son bon fonctionnement.

Ce Brésilien ne descend pas dans la rue pour défendre un dirigeant fou et médiocre ; il criera pour que sa propre médiocrité soit reconnue et valorisée, et se sente accueillie par d'autres fous et médiocres qui forment une armée de marionnettes dont la force soutient le gouvernement qui le représente.

Le "Brésilien moyen" aime la hiérarchie, aime l'autorité et la famille patriarcale, condamne l'homosexualité, considère les femmes, les Noirs et les Indiens comme inférieurs et moins capables, est dégoûté des pauvres, bien qu'il soit incapable de se rendre compte qu'il est aussi pauvre que ceux qui condamner. Il voit la pauvreté et le chômage des autres comme un manque de fibre morale, mais il perçoit sa propre misère et son manque d'argent comme la faute des autres et un manque d'opportunités. Elle exige du gouvernement toutes sortes d'avantages que la loi lui assure, mais trouve absurde que d'autres, surtout les plus pauvres, bénéficient du même avantage.

Peu de fois dans notre histoire, le peuple brésilien a été aussi bien représenté par ses dirigeants. C'est pourquoi il ne suffit pas de se demander comment il est possible qu'un Président de la République soit si indigne de ce poste et conserve pourtant le soutien inconditionnel d'un tiers de la population. La question à laquelle il faut répondre est de savoir comment des millions de Brésiliens maintiennent en vie des normes aussi élevées de médiocrité, d'intolérance, de préjugés et de manque de sens critique au point de se sentir représentés par un tel gouvernement ?

   
 
 
 
 
 
 
 
 
O JAIR QUE HÁ EM NÓS
Ivann Lago
Professor e Doutor em Sociologia Política
 
“O Brasil levará décadas para compreender o que aconteceu naquele nebuloso ano de 2018, quando seus eleitores escolheram, para presidir o país, Jair Bolsonaro. Capitão do Exército expulso da corporação por organização de ato terrorista; deputado de sete mandatos conhecido não pelos dois projetos de lei que conseguiu aprovar em 28 anos, mas pelas maquinações do submundo que incluem denúncias de “rachadinha”, contratação de parentes e envolvimento com milícias; ganhador do troféu de campeão nacional da escatologia, da falta de educação e das ofensas de todos os matizes de preconceito que se pode listar.
Embora seu discurso seja de negação da “velha política”, Bolsonaro, na verdade, representa não sua negação, mas o que há de pior nela. Ele é a materialização do lado mais nefasto, mais autoritário e mais inescrupuloso do sistema político brasileiro. Mas – e esse é o ponto que quero discutir hoje – ele está longe de ser algo surgido do nada ou brotado do chão pisoteado pela negação da política, alimentada nos anos que antecederam as eleições.
Pelo contrário, como pesquisador das relações entre cultura e comportamento político, estou cada vez mais convencido de que Bolsonaro é uma expressão bastante fiel do brasileiro médio, um retrato do modo de pensar o mundo, a sociedade e a política que caracteriza o típico cidadão do nosso país.
Quando me refiro ao “brasileiro médio”, obviamente não estou tratando da imagem romantizada pela mídia e pelo imaginário popular, do brasileiro receptivo, criativo, solidário, divertido e “malandro”. Refiro-me à sua versão mais obscura e, infelizmente, mais realista segundo o que minhas pesquisas e minha experiência têm demonstrado.
No “mundo real” o brasileiro é preconceituoso, violento, analfabeto (nas letras, na política, na ciência... em quase tudo). É racista, machista, autoritário, interesseiro, moralista, cínico, fofoqueiro, desonesto.
Os avanços civilizatórios que o mundo viveu, especialmente a partir da segunda metade do século XX, inevitavelmente chegaram ao país. Se materializaram em legislações, em políticas públicas (de inclusão, de combate ao racismo e ao machismo, de criminalização do preconceito), em diretrizes educacionais para escolas e universidades. Mas, quando se trata de valores arraigados, é preciso muito mais para mudar padrões culturais de comportamento.
O machismo foi tornado crime, o que lhe reduz as manifestações públicas e abertas. Mas ele sobrevive no imaginário da população, no cotidiano da vida privada, nas relações afetivas e nos ambientes de trabalho, nas redes sociais, nos grupos de whatsapp, nas piadas diárias, nos comentários entre os amigos “de confiança”, nos pequenos grupos onde há certa garantia de que ninguém irá denunciá-lo.
O mesmo ocorre com o racismo, com o preconceito em relação aos pobres, aos nordestinos, aos homossexuais. Proibido de se manifestar, ele sobrevive internalizado, reprimido não por convicção decorrente de mudança cultural, mas por medo do flagrante que pode levar a punição. É por isso que o politicamente correto, por aqui, nunca foi expressão de conscientização, mas algo mal visto por “tolher a naturalidade do cotidiano”.
Se houve avanços – e eles são, sim, reais – nas relações de gênero, na inclusão de negros e homossexuais, foi menos por superação cultural do preconceito do que pela pressão exercida pelos instrumentos jurídicos e policiais.
Mas, como sempre ocorre quando um sentimento humano é reprimido, ele é armazenado de algum modo. Ele se acumula, infla e, um dia, encontrará um modo de extravasar. (...)
Foi algo parecido que aconteceu com o “brasileiro médio”, com todos os seus preconceitos reprimidos e, a duras penas, escondidos, que viu em um candidato a Presidência da República essa possibilidade de extravasamento. Eis que ele tinha a possibilidade de escolher, como seu representante e líder máximo do país, alguém que podia ser e dizer tudo o que ele também pensa, mas que não pode expressar por ser um “cidadão comum”.
Agora esse “cidadão comum” tem voz. Ele de fato se sente representado pelo Presidente que ofende as mulheres, os homossexuais, os índios, os nordestinos. Ele tem a sensação de estar pessoalmente no poder quando vê o líder máximo da nação usar palavreado vulgar, frases mal formuladas, palavrões e ofensas para atacar quem pensa diferente. Ele se sente importante quando seu “mito” enaltece a ignorância, a falta de conhecimento, o senso comum e a violência verbal para difamar os cientistas, os professores, os artistas, os intelectuais, pois eles representam uma forma de ver o mundo que sua própria ignorância não permite compreender.
Esse cidadão se vê empoderado quando as lideranças políticas que ele elegeu negam os problemas ambientais, pois eles são anunciados por cientistas que ele próprio vê como inúteis e contrários às suas crenças religiosas. Sente um prazer profundo quando seu governante maior faz acusações moralistas contra desafetos, e quando prega a morte de “bandidos” e a destruição de todos os opositores.
Ao assistir o show de horrores diário produzido pelo “mito”, esse cidadão não é tocado pela aversão, pela vergonha alheia ou pela rejeição do que vê. Ao contrário, ele sente aflorar em si mesmo o Jair que vive dentro de cada um, que fala exatamente aquilo que ele próprio gostaria de dizer, que extravasa sua versão reprimida e escondida no submundo do seu eu mais profundo e mais verdadeiro.
O “brasileiro médio” não entende patavinas do sistema democrático e de como ele funciona, da independência e autonomia entre os poderes, da necessidade de isonomia do judiciário, da importância dos partidos políticos e do debate de ideias e projetos que é responsabilidade do Congresso Nacional. É essa ignorância política que lhe faz ter orgasmos quando o Presidente incentiva ataques ao Parlamento e ao STF, instâncias vistas pelo “cidadão comum” como lentas, burocráticas, corrompidas e desnecessárias. Destruí-las, portanto, em sua visão, não é ameaçar todo o sistema democrático, mas condição necessária para fazê-lo funcionar.
Esse brasileiro não vai pra rua para defender um governante lunático e medíocre; ele vai gritar para que sua própria mediocridade seja reconhecida e valorizada, e para sentir-se acolhido por outros lunáticos e medíocres que formam um exército de fantoches cuja força dá sustentação ao governo que o representa.
O “brasileiro médio” gosta de hierarquia, ama a autoridade e a família patriarcal, condena a homossexualidade, vê mulheres, negros e índios como inferiores e menos capazes, tem nojo de pobre, embora seja incapaz de perceber que é tão pobre quanto os que condena. Vê a pobreza e o desemprego dos outros como falta de fibra moral, mas percebe a própria miséria e falta de dinheiro como culpa dos outros e falta de oportunidade. Exige do governo benefícios de toda ordem que a lei lhe assegura, mas acha absurdo quando outros, principalmente mais pobres, têm o mesmo benefício. 
Poucas vezes na nossa história o povo brasileiro esteve tão bem representado por seus governantes. Por isso não basta perguntar como é possível que um Presidente da República consiga ser tão indigno do cargo e ainda assim manter o apoio incondicional de um terço da população. A questão a ser respondida é como milhões de brasileiros mantêm vivos padrões tão altos de mediocridade, intolerância, preconceito e falta de senso crítico ao ponto de sentirem-se representados por tal governo?”
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24 octobre 2022 1 24 /10 /octobre /2022 21:14

photo guy capdeville. Nous sommes heureux du travail accompli même s'il engendre quelques jalousies dans la commune.

      Le château gascon de Saint Orens Pouy Petit

Cela commence aujourd'hui le 24 Octobre 2022 avec 52 lettres postées aux propriétaires des châteaux gascons de Gers.

Madame Monsieur :" Propriétaire de la partie privée du château de Saint Orens Pouy Petit et ancien photographe de presse, je voudrais faire l'inventaire des Châteaux Gascons de notre département .

Si vous acceptez d'y participer, je vous demande l'autorisation de faire une photo avec mon Lumix de votre château.

Pour ce faire, je vous prie de me renvoyer la requête ci-jointe avec vos coordonnées.

Et je leur ai envoyé une enveloppe timbrée avec mon adresse pour avoir leurs réponses.

De Ampelle à Terraube en passant par Avezan, Balarin, Beaumont, Bives,, Escalup, Espas, Fieux, Fousseries, Fréchou, Gajan, Garrané, Gueyze, Lamarque Firmacon, Lagardére, Lamaguére, Larroque Engalin, Lasserre, La Tour Fezensac, Leberon, Mansencôme, Marsac, Meilhan, Mérens, Monlezun, Mothes, Nazareth, Ornezan,, Plieux, Pouypartin, Poulliac, Saint Antoine, Saint Lary, Lauret, Sainte Mére, Sempesserre, Tauzia, Termes, Terraube, Mas d'Auvignon, Lamothe, Herrebouc, Mazére, La Tour Lamothe, Roquepine, et aussi Béraut, Maignaut, Pardaillan, Pouy Petit, Torrebren, Lamothe Gondrin, Le guardés, je les ai tous contacté.

Combien vont s'intéresser à cet inventaire? Je verrais bientôt le résultat .

Mais il restera que ces châteaux , typiques du XIII° et XIV° siècle , ont été construits durant la guerre de Cent Ans pour des raisons militaires qui ont opposés les contes D'armagnac aux Anglais et qu'ils font partie de notre histoire de France ainsi que notre patrimoine architectural bien que souvent modifiés durant les siècles postérieurs en général au XVI° siècle et aprés

Pour avoir vu la renaissance du village de Saint Orens Pouy Petit depuis  mon arrivée, ado en 1965, où il n'était que ruine et abandon, sans eau ni électricité à l'époque, et maintenant faire revivre le château avec ses lettres de noblesse me passionne et m’anime autant qu'à mes dix sept ans quand j'ai pu y acheter une maison en piteux état derrière l'église.

Une nouvelle jeunesse en quelque sorte.

 

La terre continuera de tourner et nous ne seront plus là pour le constater mais notre histoire, notre vie sur cette planète magnifique, aura pu l'embellir ou la défigurer, chacun fait son choix.

photo guy capdeville . Pour ma part, j'ai choisi de sauver ce morceau de château du XIII° siécle et maintenant de rebâtir son ÈCHAUGUETTE, dont on voit bien l'emplacement par cette cicatrice sur la façade sud du bâtiment.

photo guy capdeville . Pour ma part, j'ai choisi de sauver ce morceau de château du XIII° siécle et maintenant de rebâtir son ÈCHAUGUETTE, dont on voit bien l'emplacement par cette cicatrice sur la façade sud du bâtiment.

Pourtant, lorsque je l'ai acheté pour une bouchée de pain en 1980, personne ne voulait s'en occuper. Et surtout pa la Mairie propriétaire de l'autre partie du bâtiment 16° siécle, restaurée en 1575 par le seigneur de Cassagnet. photo guy capdeville

Pourtant, lorsque je l'ai acheté pour une bouchée de pain en 1980, personne ne voulait s'en occuper, il menaçait ruine. Et surtout pas la Mairie propriétaire de l'autre partie du bâtiment 16° siècle, restaurée en 1575 par le seigneur de Cassagnet. photo guy capdeville

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11 août 2022 4 11 /08 /août /2022 14:42

Maintenant  ce sera tout le temps

Facile à comprendre

AE : Quels sont les freins à ce changement de modèle ?

GB : Actuellement, l'agriculture est extrêmement encadrée. Cela date de l'avènement de l'agriculture industrielle. Pour passer de l'agriculture traditionnelle des années 1950 à celle d'aujourd'hui, il a fallu un volontarisme d'État assez extraordinaire. La planification, ça existait à l'époque. Énormément d'efforts ont été consacrés à l'accompagnement des agriculteurs, qui ont participé eux-mêmes à ce mouvement en s'organisant en coopératives. Il y a des chambres d'agriculture, des conseillers agricoles et, surtout, un encadrement, en amont, par une industrie extraordinairement puissante des engrais, mais aussi des semences et des pesticides. En aval, l'industrie agroalimentaire achète la production des agriculteurs pour la transformer ou pour l'exporter au meilleur prix selon les marchés internationaux. Il y a donc toute une technostructure qui encercle véritablement les agriculteurs et les prive de leur libre-arbitre en matière de production. C'est la coopérative, qui n'a plus de coopérative que le nom, qui leur vend les intrants et leur achète leur production selon un cahier des charges qu'ils doivent respecter. Sortir de ce système est extrêmement difficile. La force du syndicat majoritaire et des lobbies agricoles dominants font que, dès que l'Europe imagine d'infléchir un tout petit peu la politique agricole commune (PAC) dans un sens plus favorable à l'environnement, cela occasionne une levée de boucliers d'une très grande violence, comme on l'a vu récemment avec la stratégie Farm to Fork proposée par la Commission européenne.

L'agriculture avec du gasoil pour que l'agriculteur avec du crédit puisse rembourser ses outils de travail, seul, avec son tracteur ; chacun pour soi et les cours à la bourse des céréales pour tous.

L'agriculteur moderne, préfére être seul.      photo guy capdeville

L'agriculteur moderne, préfére être seul. photo guy capdeville

Une actualisation des infos du jour 10 Octobre 2022

 
6
Tech et transformations
Comment la technologie révolutionne l'agriculture
C'est un secteur en crise, mais aussi en pleine mutation. Grâce au développement des nouvelles technologies, l'agriculture est en train d'opérer sa mue sur le terrain. Drones, ferme intelligente, tracteurs autonomes... Les professionnels disposent d'outils devenus essentiels pour assurer le bon fonctionnement de leurs exploitations.
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3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 21:11
Fin de l'expo, place à la vidéo
Durant l'expo à l' Artothéque de Gondrin - Gers il était possible de voir la même image sur un support papier et dans le même espace sur un écran en vidéo.

C'était une façon de comprendre le sens d'une "photo rétouchée". Aujourd'hui la majorité des images que nous voyons sont retouchées par l'usage du numérique . La photo argentique n'est plus visible qu'en galerie.

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11 juillet 2022 1 11 /07 /juillet /2022 21:25
De cette photo, retouchée, une légende bien écrite par un grand maître, INSOUMIS
Nous vivons une époque où l’on nous somme de nous définir de plus en plus étroitement, de comprimer notre personnalité multidimensionnelle dans le corset d’une identité unique, qu’elle soit nationale, ethnique, tribale ou religieuse. J’en suis venu à me dire que c’était peut-être cela le mal dont découlent tous les maux de notre époque. Car lorsque nous succombons à ce rétrécissement, lorsque nous nous laissons simplifier pour devenir simplement des Serbes, des Croates, des Musulmans, des Hindous, alors il nous devient plus facile de voir en l’autre un ennemi, l’Autre de chacun de nous et tous les points cardinaux entrent alors en conflit, l’Est et l’Ouest se heurtent, ainsi que le Nord et le Sud.”
(extrait du chapitre “Eh bien, soit, je me contredis”)
*
“Nous nous croyions, ma génération, tolérants et progressistes, et nous vous laissons un monde intolérant et rétrograde. Mais le monde est un lieu plein de résilience et sa beauté est toujours époustouflante, son potentiel toujours étonnant ; quant à la pagaille que nous avons provoquée, vous pouvez y remédier et je pense que vous allez le faire. Je soupçonne que vous êtes meilleurs que nous, plus attentifs au sort de la planète, moins sectaires, plus tolérants, et vos idéaux pourraient bien résister mieux que les nôtres.
Ne vous y trompez pas. Vous pouvez changer les choses. Ne croyez pas ceux qui vous disent le contraire. Voici le moyen d’y arriver. Remettez tout en cause. Ne tenez rien pour acquis. Discutez toutes les idées reçues. Ne respectez pas ce qui ne mérite pas le respect. Donnez votre avis. Ne vous censurez pas. Servez-vous de votre imagination. Et proclamez ce qu’elle vous dit de proclamer.
Vous avez reçu ici tous les outils nécessaires grâce à votre éducation sur ce magnifique campus. Servez-vous-en. Ce sont les armes de l’esprit. Pensez par vous-mêmes et ne laissez pas votre esprit suivre des rails posés par quelqu’un d’autre. Nous sommes des animaux parlants. Nous sommes des animaux rêveurs. Rêvez, parlez, réinventez le monde.”
(extrait du discours prononcé par Salman Rushdie à l’adresse des étudiants lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’Université d’Emory en 2015
Il dit bien penser à vos "armes". Il a bien raison car il s'agit d'un combat contre un ennemi puissant; mais vous n'êtes pas seul. Courage, l'enjeu vaut la chandelle.

Et quelle flamme brille encore plus passé les soixante quinze printemps; croyez-moi.

photo Nicky Traversée de l'Altiplano Bolivie 1970

photo Nicky Traversée de l'Altiplano Bolivie 1970

À tout juste 100 ans, son parcours est en soi une leçon de vie. Avec sagesse, malice et générosité, Edgar Morin a fait l'effort de transmettre l'essentiel de ce que la vie lui a appris aux plus jeunes d'entre nous. Car il faut vivre, et non survivre.

"Il faut penser que vivre peut comporter un certain risque", aime à rappeler Edgar Morin. Résistant, intellectuel humaniste, pionnier de l’écologie, il se dit “philosophe à l’état sauvage”. Edgar Morin fut de tous les grands combats du XXe siècle, et il a beaucoup à nous dire, surtout aux plus jeunes, lui qui a passé les 100 ans : "Vous vivez dans une époque très précaire. Je dois vous dire que j’ai vécu ma jeunesse dans une époque d’extrême précarité, puisque c’était l’occupation nazie sur la France. J’ai vu la différence qu’il y avait entre survivre et vivre. Survivre, je me planque, je me mets à l’abri. Vivre, à ce moment-là il faut risquer sa vie, mais risquer sa vie, ça permet de participer à quelque chose qui est une communauté de tous les jeunes de tous les pays qui se battent pour la liberté."

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7 juillet 2022 4 07 /07 /juillet /2022 12:26

'

A voir jusqu'au 16 Juillet 2022

L' Arthotéque de Gondrin- GERS- présente mon expo Photo Vidéo; en fait c'est l'occasion de voir une double présentation d'une même image, sur papier et à l'écran; cela permet de comprendre que la lecture n'est pas la même et sa compréhension non plus selon le support où elle est visible.

La galerie est ouverte du mercredi au samedi jusqu'au 16 Juillet 2022; toutes les photos ont été prises au Pérou et en Bolivie lors de notre Périple du Canada au Chili entre 1968 et 1971 lors de rencontre avec les communautés Quetchua et Aymara dans la cordillère des Andes que nous avons parcouru à pied.

Aujourd'hui les photos sont faites avec du numérique; celles là sont prises avec un Nikon et des pellicules Ilford 400.

Une autre époque et un autre monde car les Incas ne vivent plus dans leurs communautés en autarcie comme nous les avons connu; le bitume et le béton a remplacé les traditions ancestrales surtout dans les territoires riches en matière première que ce soit de l'or ou du lithium.

Quelques unes de ces photos restent des documents d'une peuple disparu aujourd'hui et c'est aussi un témoignage sur un mode de vie qui a perduré durant des siècles. 

 

 

 

ET QUELLE BONHEUR DE VOIR TOUS CES JEUNES SPECTATEURS DEVANT CES INDIENS.

ET QUELLE BONHEUR DE VOIR TOUS CES JEUNES SPECTATEURS DEVANT CES INDIENS.

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 15:36
Guy et Inti Capdeville, Paris 1973 . Photo Jean Paul Merzagora

Guy et Inti Capdeville, Paris 1973 . Photo Jean Paul Merzagora

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26 juin 2022 7 26 /06 /juin /2022 23:07
Notre place du château a connu une ambiance de fêtes pour le repas de la Saint Jean; les prévisions météorologiques ont annulé le feu à Pouy Petit.

Notre place du château a connu une ambiance de fêtes pour le repas de la Saint Jean; les prévisions météorologiques ont annulé le feu à Pouy Petit.

L'animatrice de la soirée: la 2cv aménagée pour servir la biére pression. photo guy capdeville

L'animatrice de la soirée: la 2cv aménagée pour servir la biére pression. photo guy capdeville

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Présentation

  • : photojournalisme
  • : photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées
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