J'avais trouvé mon actrice principale pour me faire du cinéma
La caméra 16 m/m donnée par Jean Pierre Mocky et 3000 mètres de pellicule fournis par Gaumont Actualité faisaient déjà un film.
Le probléme qui s'est avéré lourd de conséquences, je n'avais pas de producteur; sinon une promesse de J.P Mocky de projeter mon film en avant programme de son prochain long métrage.
"VOYAGE au bout de L'IMPOSSIBLE
Le simple énoncé du projet, la seule énumération des grandes lignes du périple ont de quoi acérer le doute, l'incrédulité. On est tenté de penser que le temps des illusions perdues ne tardera pas à ressurgir.
Mais, si l'un des pionniers conte l'histoire d'une rencontre et la genèse de l'expédition, le voyage au bout de l'impossible n'est plus une vue de l'esprit, une chimère...
Pour être allé aux sources des civilisations Incas, pour avoir sillonné le désert altiplanique des Andes et découvert l'envers de l'Eldorado au pris de longs mois de marche, d'innombrables aventures et mésaventures, le reporter photographe et caméraman du Quintette n'ignore rien des difficultés d'une telle entreprise.
Mais pour avoir surmonté seul les obstacles d'une nature souvent hostile et les sortilèges de l'Amérique Latine, il croit en la bonne étoile d'une équipe décidée à " tenter quelque chose". "
Jeannot Mézergues Sud Ouest le 9 janvier 1973
J'AURAIS QUAND MÊME FAIT DU CINÉMA SANS UN SOUS NI RIEN GAGNER: UNE DINGUERIE.