9 janvier 2017
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Sauf celui qui vient tous les matins nettoyer la piscine. Il ne sait ni lire ni écrire et n'a pas envie dapprendre mais il connait tous les noms des oiseaux et des plantes qui poussent ici dans la "catingaga". Cette savane séche couverte d'épines où il ne pleut que quelques jours par an. Il se souvient de cette terre natale quand la riviére du Gaviao était pleine d'eau et de poisson. C'était il y a trente ans;
Published by Guy Capdeville
1 janvier 2017
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photo guy capdeville Bolivie
Ce matin j'ai lu, 2,2 milliards de pauvre sur terre en 2014. Déjà en 1970 je trouvais qu'il y en avait beaucoup le long des routes et des chemins d'Amérique du Sud mais ce n'était pas des misérables. Ils nous accueillaient toujours avec le sourire, nous recevaient bien, et cette chaleur humaine était plus réconfortante que les rencontres faites lors de précédents voyages chez les "civilisés", grands consommateurs d'aliments toxiques, d'énergies non renouvelable et adeptes du béton et du bitume pour choisir à se loger.
Je n'ai jamais montré cette photo, facile à lire, pour illustrer le dénuement des Quichuas et Aymar as de la cordillère et des hauts plateaux des Andes.
Ce n'était pas cela La Bolivie, mais aujourd'hui notre misère est mondiale, identique et sordide dans tous les pays, développés ou pas
Published by Guy Capdeville
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dans
amérique
30 décembre 2016
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photo Nicky Hebrard.- 1970
Faut partir, la décision est prise, on passe à l'acte, on s'arrache. Question de survie, impossible de continuer à rester là. On ne sait pas trop où l'on va, mais on y va.
Tout quitter, famille, patrie, amis, un toit. En route vers l'inconnu avec un baluchon au bras, tout ce que l'on a et juste un espoir: pouvoir trouver mieux ailleurs. C'était en 1968,
Certains disent " tu reviendras"; les sédentaires veulent croire au retour mais en fait on ne sera plus jamais comme eux.
Être migrant c'est devenir un migrateur, comme les oiseaux; la terre n'a plus de frontière, on se l'approprie peu à peu au fil des besoins du quotidien, par nécessité.
On devient citoyen du monde, et même si un jour on s'installe quelque part on sera toujours celui "qui n'est pas d'ici", différent des autres, des bons citoyens qui naissent, travaillent et meurent au même endroit. La majorité silencieuse ne nous aiment pas. Ils vivent entre béton et bitume.
Tant pis pour eux , nous sommes de plus en plus nombreux partout sur terre et tous frères, car être migrant c'est gravé dans nos cœurs pour la vie entière.
photo nicky Hébrard 30-12-2016
Certaines étapes sont merveilleuses comme dans un rêve de milliardaire mais elles sont comme toutes les autres, bonnes ou mauvaises, pleinement et certainement passagères.
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actu
16 novembre 2016
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Aujourd'hui c'est l'automne
Au loin Les Pyrénées sont bouchées
Et la nuit arrive sur terre
photographe Nicky Hébrard
Published by Guy Capdeville
8 novembre 2016
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Published by Guy Capdeville
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En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016 photos Nichy Hébrard
Published by Guy Capdeville
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Nous sommes en 5`A au Lycée Bernard Palissy à Agen; ce devrait être en 1960. Qui m'aidera à retrouver tous nos noms
Published by Guy Capdeville
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establishment
8 octobre 2016
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O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
Published by Guy Capdeville
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Hidroponia
19 septembre 2016
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Quelques seize heures d'autobus, d'Agen à Turin avec Flixbus, m'ont conduit à Stresa, au bord du lac Majeur en Italie du nord dans le Piémont. De Arona par la route qui longe la berge on est arrivé à Stresa avec ses feux rouges et ses palaces; en prenant sur la gauche, dans un magnifique parc fleuri, un rassemblement étrange d'hommes vêtus de noir, certains avec des chapeaux haut de forme, verre à la main, parlaient en plusieurs langues. Intrigué, mon chauffeur m'explique qu'il s'agit du congrès des spazzacamino l'assemblée annuelle des ramoneurs venus du monde entier.
Quelle coïncidence; j'avais entendu parler une fois dans des réunions de famille lointaine, à Paris, que mon grand père maternel, parfait inconnu, avait quitté la Savoie, à pied, très jeune, pour aller à la capitale, ramoner des cheminées. Il était très pauvre, sans famille, et ce métier assurait sa survie: comme tous les autres spazzacamino pouvaient en témoigner.
Si je n'étais pas aller à Stresa ce jour là, à cette heure, qui m'aurait aider à retrouver ce chemin.
Souvent je me suis demandé comment j'ai pu vivre aussi facilement plusieurs années et dans plusieurs pays avec seulement mon sac sur le dos. Bizarrement, j'ai ressenti une lointaine fibre, peut-être héréditaire, qui me dictait la marche à suivre, jusque sur les hauts plateaux désertiques des Andes, comme à San Francisco, Caracas ou Bengazhi.
Mais dans le regard bleu de ce petit ramoneur qui illustre le dépliant du Musée de Santa Maria Maggiore s'ouvre aussi l'horizon de grands espaces sur le chemin de la liberté que rien n’achète. Nanda manachi
Je cherchais mon chemin, aprés Uyuni vers le " salar de la laguna de Coïpasa"; encore deux jours de marche pour arriver à Chipayas.
Finalement, j'ai toujours son petit noeud rouge au cou, qu'une moinesse m'a attaché.
Published by Guy Capdeville
18 septembre 2016
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Trés surprenant de rentrer dans une église et de voirça
Published by Guy Capdeville