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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 19:32
Sauf celui qui vient tous les matins nettoyer la piscine. Il ne sait ni lire ni écrire et n'a pas envie dapprendre mais il connait tous les noms des oiseaux et des plantes qui poussent ici dans la "catingaga". Cette savane séche couverte d'épines où il ne pleut que quelques jours par an. Il se souvient de cette terre natale quand la riviére du Gaviao était pleine d'eau et de poisson. C'était il y a trente ans;

Sauf celui qui vient tous les matins nettoyer la piscine. Il ne sait ni lire ni écrire et n'a pas envie dapprendre mais il connait tous les noms des oiseaux et des plantes qui poussent ici dans la "catingaga". Cette savane séche couverte d'épines où il ne pleut que quelques jours par an. Il se souvient de cette terre natale quand la riviére du Gaviao était pleine d'eau et de poisson. C'était il y a trente ans;

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1 janvier 2017 7 01 /01 /janvier /2017 11:02

photo guy capdeville Bolivie

Ce matin j'ai lu, 2,2 milliards de pauvre sur terre en 2014. Déjà en 1970 je trouvais qu'il y en avait beaucoup le long des routes et des chemins d'Amérique du Sud mais ce n'était pas des misérables. Ils nous accueillaient toujours avec le sourire, nous recevaient bien, et cette chaleur humaine était plus réconfortante que les rencontres faites lors de précédents voyages chez les "civilisés", grands consommateurs d'aliments toxiques, d'énergies non renouvelable et adeptes du béton et du bitume pour choisir à se loger.

Je n'ai jamais montré cette photo, facile à lire, pour illustrer le dénuement des Quichuas et Aymar as de la cordillère et des hauts plateaux des Andes.

Ce n'était pas cela La Bolivie, mais aujourd'hui notre misère est mondiale, identique et sordide dans tous les pays, développés ou pas

mes archives d'Amérique

mes archives d'Amérique

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30 décembre 2016 5 30 /12 /décembre /2016 17:43
photo Nicky Hebrard.- 1970

photo Nicky Hebrard.- 1970

Faut partir, la décision est prise, on passe à l'acte, on s'arrache. Question de survie, impossible de continuer à rester là. On ne sait pas trop où l'on va, mais on y va.

Tout quitter, famille, patrie, amis, un toit. En route vers l'inconnu avec un baluchon au bras, tout ce que l'on a et juste un espoir: pouvoir trouver mieux ailleurs. C'était en 1968,

Certains disent " tu reviendras"; les sédentaires veulent croire au retour mais en fait on ne sera plus jamais comme eux.

Être migrant c'est devenir un migrateur, comme les oiseaux; la terre n'a plus de frontière, on se l'approprie peu à peu au fil des besoins du quotidien, par nécessité.

On devient citoyen du monde, et même si un jour on s'installe quelque part on sera toujours celui "qui n'est pas d'ici", différent des autres, des bons citoyens qui naissent, travaillent et meurent au même endroit. La majorité silencieuse ne nous aiment pas. Ils vivent entre béton et bitume.

Tant pis pour eux , nous sommes de plus en plus nombreux partout sur terre et tous frères, car être migrant c'est gravé dans nos cœurs pour la vie entière.

photo nicky Hébrard 30-12-2016

photo nicky Hébrard 30-12-2016

Certaines étapes sont merveilleuses comme dans un rêve de milliardaire mais elles sont comme toutes les autres, bonnes ou mauvaises, pleinement et certainement passagères.

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 15:46
Aujourd'hui c'est l'automne

Aujourd'hui c'est l'automne

VUE LE MATIN photo NICKY

La vallée à nos pieds

La vallée à nos pieds

Vers 8h30 ce jour là

Vers 8h30 ce jour là

Au loin Les Pyrénées sont bouchées

Au loin Les Pyrénées sont bouchées

Et le soir ça s'éclaire

Et le soir ça s'éclaire

Et la nuit arrive sur terre

Et la nuit arrive sur terre

photographe Nicky Hébrard

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 12:25
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Published by Guy Capdeville
8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 12:19
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard
En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016        photos Nichy Hébrard

En voiture de 15H30 à 16H le 7 Novembre 2016 photos Nichy Hébrard

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 20:14
Nous sommes en 5`A au Lycée Bernard Palissy à Agen; ce devrait être en 1960. Qui m'aidera à retrouver tous nos noms

Nous sommes en 5`A au Lycée Bernard Palissy à Agen; ce devrait être en 1960. Qui m'aidera à retrouver tous nos noms

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 20:07
Jardhidro ça continueJardhidro ça continue
Jardhidro ça continue
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao
O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao

O problema nas terras pobres da Bahia é: as formigas. Muitas vezes a gente se anima para plantar hortaliças e no chega até uma colheta porque as formigas cortadoras acabarom com o plantio. Por isso, nos tropicos, os caqueros som colocados fora do chao

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 10:02
Ouvrir le chemin d' Spazzacamino
Quelques seize heures d'autobus, d'Agen à Turin avec Flixbus, m'ont conduit à Stresa, au bord du lac Majeur en Italie du nord dans le Piémont. De Arona par la route qui longe la berge on est arrivé à Stresa avec ses feux rouges et ses palaces; en prenant sur la gauche, dans un magnifique parc fleuri, un rassemblement étrange d'hommes vêtus de noir, certains avec des chapeaux haut de forme, verre à la main, parlaient en plusieurs langues. Intrigué, mon chauffeur m'explique qu'il s'agit du congrès des spazzacamino l'assemblée annuelle des ramoneurs venus du monde entier.
Ouvrir le chemin d' Spazzacamino

Quelle coïncidence; j'avais entendu parler une fois dans des réunions de famille lointaine, à Paris, que mon grand père maternel, parfait inconnu, avait quitté la Savoie, à pied, très jeune, pour aller à la capitale, ramoner des cheminées. Il était très pauvre, sans famille, et ce métier assurait sa survie: comme tous les autres spazzacamino pouvaient en témoigner.

Si je n'étais pas aller à Stresa ce jour là, à cette heure, qui m'aurait aider à retrouver ce chemin.

Ouvrir le chemin d' Spazzacamino
Souvent je me suis demandé comment j'ai pu vivre aussi facilement plusieurs années et dans plusieurs pays avec seulement mon sac sur le dos. Bizarrement, j'ai ressenti une lointaine fibre, peut-être héréditaire, qui me dictait la marche à suivre, jusque sur les hauts plateaux désertiques des Andes, comme à San Francisco, Caracas ou Bengazhi.

Mais dans le regard bleu de ce petit ramoneur qui illustre le dépliant du Musée de Santa Maria Maggiore s'ouvre aussi l'horizon de grands espaces sur le chemin de la liberté que rien n’achète. Nanda manachi

Je cherchais mon chemin, aprés Uyuni vers le " salar de la laguna de Coïpasa"; encore deux jours de marche pour arriver à Chipayas.

Je cherchais mon chemin, aprés Uyuni vers le " salar de la laguna de Coïpasa"; encore deux jours de marche pour arriver à Chipayas.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 09:23
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Présentation

  • : photojournalisme
  • : photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées
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