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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:57
Avis aux journalistes en manque de scoop

Faites une planque de six heures aux urgences de l'hôpital le plus proche de votre domicile, et vous aurez du grain à moudre ou à publier si vous êtes en manque d'inspiration rédactionnelle.

Des circonstances imprévues m'ont amené à passer six heures de 3 heures à 9 heures du matin sur une chaise aux box des urgences de l'hôpital de Rangeuil pour accompagner une amie en détresse.

Tout commence par un appel au 15. Après confirmation de l'état de l'urgence par un médecin du Samu au téléphone, on vous envoie une ambulance. Le système est bien rodé et dés que vous êtes admis au service des soins intensifs, vous êtes pris en charge par toute une équipe de spécialiste de la santé humaine qui étudient votre problème chacun à son niveau de compétence. Qu'ils soient interne ou externe, étudiant en médecine, infirmier ou aide soignant, ils s'intéressent de prés à votre cas et posent tous les mêmes questions pour tenter d'avoir une procédure à appliquer sans risque de dérapage.

Le cas le plus fréquent et redouté est l'arrêt cardiaque. Toute une batterie de soins est mise en place et le moins qu'on puisse dire est que, dans ces circonstances, le patient n'a plus rien à dire ni à décider.

L'équipe soignante applique à la lettre le protocole médical prescrit; C'est comme cela et ce n'est pas autrement que vous soyez petit ou grand, bien gras ou très maigre; ça fonctionne comme sur des roulettes...

Cette folle nuit aux urgences m'a fait revivre mes premières années de journalisme où tous les jours, pour remplir ma page des Faits Divers, je faisais dés le matin la tournée de la caserne des pompiers, du commissariat, de la gendarmerie , pour avoir de quoi à remplir mes pages sur la vie locale et informer mes lecteurs sur les nouvelles actualités du monde en marche vers le progrès social.

Je crois que le métier n'a pas évolué sur les misères du monde, sinon qu'aujourd'hui, avec la mondialisation, il vaut mieux aller à Alep, Gaza ou Mogadiscio pour témoigner et décrire les malheurs et la misère de nos voisins d'à côté. On est bien mieux chez soi, pas loin des urgences en cas de panne.

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  • : photojournalisme
  • : photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées
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