IL NOUS A LAISSÈ EN PLUS DE SON PORTRAIT LÈGENDAIRE UNE LETTRE. "L’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert..."
J' ai eu cette pièce en or comme cadeau offert par le propriétaire des cinq mille hectares au Vénézuela quand j'ai quitté mon travail d'administrateur en remerciement de la gestion de son élevage extensif de trois mille bovins.
On se nourrissait presque exclusivement de viande, ce n'était pas des bisons mais des zébus.
Plus de cent chevaux nous permettaient de galoper dans ces espaces en toute liberté pour rassembler des troupeaux dispersés de la savane à la forêt vierge; mon cœur est toujours vivant là. L'autre celui de Sitting Bull est "enterré à Wounded Knee".
Paix à cette terre aujourd'hui traversée par une autoroute qui va vers le Brésil.