Merci Guittou pour cette photo. Je ne sais pas qui l'a faite mais c'est sûrement un ami.
Cette fois je n'ai pas pu venir et je le regrette. J'ai du finir de réparer les dégâts de la dernière tempête qui a arraché une partie du toit du château et aussi vider toutes les affaires de mon garage à Condom qui a été inondé par la crue exceptionnelle de la Géle.
Là c'est en 22. J'ai fait la photo
Avec ces trois photos Le Glacier nous réunit encore malgré les absents; pour ma part en 2023 ce fût involontaire et je ne faisais pas la gueule comme a dit Dudule.
Une franche rigolade et un excellent repas toujours au restaurant Le vigneron à Buzet sur Baïse mais surtout retrouver des amis, des connaissances qui fréquentaient quotidiennement Le Glacier. Plus
La pollution de l'air serait responsable de 48 000 à 100 000 décès chaque année en France. La prise de conscience au sein de la population progresse mais la prévention des risques fait encore ...
Faut pas baisser les bras et continuer à travailler tous les jours pour améliorer cet asphyxie chacun selon ses moyens et conditions de vie.
Surtout garder espoir que cela va s'arranger grâce à notre intelligence et surtout celle de nos élites qui gèrent notre sociéte de consommation vers un futur meilleur pour tous.
Il est parti sans fleurs ni couronnes comme il l'avait demandé et nous étions nombreux à l'avoir accompagné à sa dernière demeure.
Ses compagnons d'armes ceux qui s'étaient levé comme lui contre les nazis ont couvert son cercueil d'un drap tricolore, étendard de notre liberté si souvent bafouée.
Marcel Broca aimait la vie surtout son Gers et notre village où il a restauré lui même deux maisons, pas pour les revendre comme certains mais pour loger sa famille.
Son courage et sa passion pour la terre ont fait de lui le dernier agriculteur du village à cultiver son jardin; jusqu'au bout, approchant les quatre vingt dix ans, il labourait sa parcelle prés du lavoir, semait, récoltait ses légumes bio pour toute sa famille et des amis.
Une page de notre histoire villageoise se tourne avec lui. Plus question de vivre ici comme durant des siècles libre de produire et consommer ce que notre terroir offrait à ceux qui l'habitait, heureux de perpétuer un savoir faire qui se transmettait de génération en génération.
Pour son départ au cimetière nous avons entendu avec un beau soleil et un ciel bleu cette promenade " à bicyclette avec Paulette" pleine de joie de vivre et ce chant des partisans "un qui tombe un autre se lève"avec beaucoup d'émotions et d'inquiétudes aussi: qui peut se lever aujourd'hui contre les géants du Net?
Sacré Marcel, tu resteras mon copain. Je n'ai pas de drapeau dans le vestiaire mais nous savons bien que la liberté à un prix. Toi t'as réglé l'addition, moi j'ai encore un compte avec les dictateurs ici et ailleurs,avec les fascistes, les racistes qui ont le pouvoir ou vont le prendre. On se souviendra de ces parties de belote à ralonge au cercle, de ton rire et de ton humour quand tu disais " té, voilà le bombardier" et que tu devais rentrer chez toi précipitamment.
Ne t’inquiètes pas je ferais comme toi, je ne me soumettrais pas. Ton exemple restera, je ne t'oublierais pas, reposes en paix maintenant.
Certains y voient trois races, ce n'est que trois femmes .photo guy capdeville- Lima 1969
Nous sommes tous égaux et certains progressent plus que d'autres pour prendre plus d'espace sur terre.
Les techniques et modes opératoires pour concrétiser cette domination sont diverses et variées selon les peuples, les circonstances et leurs puissances à prouver qu'ils sont meilleurs pour imposer leur loi à tous les autres.
Pour avoir vécu avec des êtres humains dans le dénuement où tout a été cassé, détruit, chacun est contraint d'appliquer sa propre méthode pour survivre et il apparait toujours un sauveur, un beau parleur ou un fort à bras qui va proposer une issue et constituer une milice pour vaincre cette adversité.
Ainsi avec quelques soumis à son autorité, bonne ou mauvaise peu importe, le lien social se reconstitue et la conquête de nouveaux territoires peut recommencer pour offrir un avenir à tous.
C'est toujours rassurant de constater, certes sur des territoires isolés , que la population humaine reste stable depuis des lustres et ne progresse pas tout en étant satisfaite de son sort.
Le premier essai de l'équipe de France de rugby projetée sur un écran par le comité des fêtes a enthousiasmé l'assistance par des cris et la trompette de Martin.
Malgré un arbritage qui a indigné certains, ils ont gagné les Bleus. photos capdeville
L'un d'eux est brésiliens de Sao Paulo, où notre fils est né. Il a retrouvé un hamac de son enfance.
Du présent au passé et du passé au présent, l'existence impose sa présence.
Et nous en sommes tous heureux et je veux bien réciter avec eux que "notre joie demeure".
Et d'en profiter avec Louis Ferdinand Céline dans Guignols Band de dire:
On serait né fils d'un riche planteur à Cuba Havane par exemple, tout se serait passé bien gentiment, mais on est venu chez des gougnafes, dans un coin pourri sur toutes parts, alors faut pâtir pour la caste et c'est l'injustice qui vous broye, la maladie de la mite baveuse qui fait vantarder les pauvres gens après leurs bévues, leurs cagneries, leurs tares pustulantes d'infernaux, que d'écouter c'est à vomir tellement qu'ils sont bas et tenaces ! Mois après mois, c'est sa nature, le paumé gratis il expie, sur le chevalet “Pro Deo”, sa naissance infâme, ligoté bien étroitement avec son livret matricule, son bulletin de vote, sa face d'enflure. Tantôt c'est la Guerre ! C'est la Paix ! C'est la Reguerre ! Le Triomphe ! C'est le Grand Désastre ! Ça change rien au fond des choses !il est marron dans tous les retours. C'est lui le paillasse de l'univers… Il donnerait sa place à personne, il frétille que pour les bourreaux. Toujours à disposition de tous les fumiers de la planète ! Tout le monde lui passe sur la guenille, se fait les poigne sur sa détresse, il est gâté.
Tirant son étymologie du mythe de la corne d’abondance (cornucopia en latin), le cornucopianisme se construit autour de cette idée centrale, merveilleusement résumée par l’économiste Julian Simon (1932-1998), l’un des principaux auteurs cornucopiens, pour qui toutes les limites naturelles peuvent être repoussées en mobilisant une ressource ultime et inépuisable : le génie humain. Le cornucopianisme désigne ainsi un courant de pensée, omniprésent à droite et à gauche de l’échiquier politique, qui considère la technologie comme la solution ultime aux problèmes environnementaux.
La grande différence entre la gauche et la droite en Amérique du Sud est simple; elle est fondée sur l'origine des pays de ce continent qui ont été conquis par des européens à la recherche des mines d'or. Peu importe les êtres humains qui vivaient là, ils ne possédaient rien même pas leur terre.
Aujourd'hui les gens de droite en Bolivie marque de nouveau ce clivage entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'ont rien; priorité à l'argent avant les gens.
Les tentatives de créer une classe moyenne intermédiaire entre riches et pauvres américains n'ont pas abouti et ne peuvent pas réussir sur ce continent où la raison d'y vivre est de s'enrichir, et peu importe la façon d'y arriver
Professeur en évaluation environnementale, UMR 5600 Environnement Ville Société, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom
Déclaration d’intérêts
Natacha Gondran est membre de la composante Mines Saint-Etienne de l'UMR 5600 Environnement Ville Société. Ses travaux de recherche peuvent recevoir des financements de différentes organisations publiques et privées.
Aurélien Boutaud ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Nous croyons à la libre circulation de l'information
Reproduisez nos articles gratuitement, sur papier ou en ligne, en utilisant notre licence Creative Commons.
Dans les colonnes des journaux, à la tête de nombreuses entreprises, parmi les instances gouvernementales, au sein de nombreux syndicats, sur les plateaux de télévision : les cornucopiens sont là, parmi nous. Partout.
Mais si vous l’ignorez, ce n’est pas à cause d’un quelconque complot de leur part. D’ailleurs, la plupart des cornucopiens ignorent qu’ils le sont et, qui sait, peut-être l’êtes-vous vous-même sans le savoir ! Car ce terme, qui ne date pourtant pas d’hier, est très peu utilisé dans le monde francophone. De quoi s’agit-il ?
Tirant son étymologie du mythe de la corne d’abondance (cornucopia en latin), le cornucopianisme se construit autour de cette idée centrale, merveilleusement résumée par l’économiste Julian Simon (1932-1998), l’un des principaux auteurs cornucopiens, pour qui toutes les limites naturelles peuvent être repoussées en mobilisant une ressource ultime et inépuisable : le génie humain. Le cornucopianisme désigne ainsi un courant de pensée, omniprésent à droite et à gauche de l’échiquier politique, qui considère la technologie comme la solution ultime aux problèmes environnementaux.
Que ce soit Elon Musk, qui envisage de coloniser Mars pour quitter une planète devenue invivable, en passant par le prince saoudien Mohammed Ben Salmane, pour qui les technologies de stockage du CO2 permettront à sa monarchie pétrolière d’atteindre la neutralité carbone, jusqu’à Emmanuel Macron investissant des milliards dans la pour l’instant très chimérique aviation décarbonée, les exemples de propos cornucopiens ne manquent pas dans l’actualité. Mais où trouvent-ils leurs racines ?
Découvrez Ici la Terre, notre newsletter Environnement
Un courant de pensée qui prospère chez les économistes
On prête généralement à l’économiste américain Kenneth Boulding (1910-1993) cette citation célèbre :
« Pour croire qu’une croissance matérielle infinie est possible sur une planète finie, il faut être fou ou économiste. »
De fait, si les cornucopiens ne sont pas forcément fous, la genèse de leur pensée doit beaucoup aux théoriciens de l’économie moderne.
Lorsque, dans un célèbre essai de 1798, l’économiste et homme d’église Thomas Malthus émet l’idée que les ressources naturelles constituent un facteur limitant de l’expansion, la réaction de ses confrères économistes est immédiate. Pour eux, ce ne sont pas les ressources qui sont limitées, mais notre capacité à les exploiter. Friedrich Engels, futur théoricien du communisme, écrit par exemple :
« La productivité du sol peut être indéfiniment accrue par la mobilisation du capital, du travail et de la science. »
Car après tout, se demande Engels, « qu’est-ce qui est impossible à la science ? »
Cette manière de penser, déjà largement présente chez certains philosophes des Lumières comme René Descartes ou Francis Bacon, va être développée et affinée par les économistes tout au long du 19ème et du 20ème siècle. Ceux-ci se persuadent en effet rapidement que les deux principaux facteurs de production, à savoir le capital et le travail, sont substituables.
Grâce au progrès technique, il est par exemple possible de remplacer le travail humain par du capital technique, c’est-à-dire par des machines. Dans l’esprit des économistes, qui ont peu à peu réduit la nature à une sous-catégorie du capital, le même raisonnement peut s’appliquer au capital naturel : il « suffit » de le substituer par du capital artificiel.
La magie de la substitution : ou comment la croissance pourrait devenir éternelle
Cette idée apparaît d’autant plus séduisante aux yeux des économistes qu’elle permet, sur le papier, de rendre la croissance éternelle. Après tout, si une partie du capital artificiel remplace le capital naturel dégradé, alors le stock de capital « total » peut indéfiniment s’accroître. C’est mathématique. Mais dans la vraie vie, comment opérer une telle substitution ?
Comme le pressentait Engels, il faut introduire dans les équations économiques un facteur supplémentaire : la technologie. Deux types de leviers sont principalement envisagés pour repousser les limites naturelles.
Le premier consiste à intensifier l’exploitation des ressources afin d’accroître leur disponibilité. C’est typiquement ce qui est advenu dans les années 2000 avec l’émergence de la fracturation hydraulique, dont l’usage a permis d’accéder à des énergies fossiles (les gaz et pétroles de schiste) jusque-là inexploitables. Grâce à la technologie, la quantité de ressources accessibles a donc augmenté. Qu’il s’agisse des énergies fossiles, des ressources minérales ou encore de la biomasse, les exemples d’intensification de ce type sont légion depuis les débuts de la révolution industrielle.
Le second levier consiste à remplacer une ressource par une autre. Pour reprendre l’exemple des énergies fossiles, chacun comprend que, quel que soit le degré d’intensification de leur exploitation, celles-ci finiront par s’épuiser. La substitution consiste dès lors à prendre le relais en remplaçant les énergies fossiles par une autre forme d’énergie qui, entre temps, aura été rendue plus facilement accessible grâce, là encore, au progrès technique. Les économistes dominants des années 1970 comptaient par exemple beaucoup sur des technologies de rupture comme la fission nucléaire pour remplacer les énergies fossiles.
[Plus de 85 000 lecteurs font confiance aux newsletters de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui]
De la théorie à la pratique : quelques failles du raisonnement cornucopien
Les cornucopiens ont-ils raison ?
D’un côté, il faut leur reconnaître certaines réussites. L’épuisement des ressources naturelles tant redouté dès le début du 19ème siècle n’est pas advenu au cours des deux cents ans qui ont suivi. Comme ils le prédisaient, une partie de la rente issue de l’exploitation des ressources naturelles a été investie dans la recherche et le développement, permettant d’accroître considérablement notre capacité à exploiter la nature.
En revanche, si le levier de l’intensification a formidablement fonctionné, celui du « remplacement » a jusqu’à présent échoué. Comme le remarquent certains historiens de l’environnement, loin de se substituer, les ressources nouvellement exploitées se sont en réalité toujours additionnées aux précédentes. Et rien ne prouve qu’une telle substitution puisse un jour advenir, en particulier concernant les énergies fossiles. Le nucléaire, que les économistes des années 1970 imaginaient pouvoir se substituer aux fossiles dans la première moitié du 21ème siècle, ne représente que 4 % de l’énergie primaire consommée dans le monde, et sa part baisse depuis une trentaine d’années.
Enfin, le raisonnement cornucopien bute aujourd’hui sur une conséquence paradoxale de sa propre réussite. En intensifiant la production des ressources naturelles, la civilisation industrielle a généré des flux de matière et d’énergie qui se sont souvent avérés très supérieurs à ce que les écosystèmes pouvaient assimiler. Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, l’acidification des océans, l’omniprésence des polluants toxiques dans notre environnement, le bouleversement des cycles biogéochimiques sont autant de conséquences directes de l’intensification de l’exploitation de la nature.
Une nouvelle forme de « conservatisme technologique » ?
A l’heure de l’urgence écologique et climatique, la pensée cornucopienne est-elle encore pertinente ? On peut en douter. Mais alors, pourquoi est-elle si présente parmi les décideurs politiques et économiques ?
Peut-être tout simplement parce que la pensée cornucopienne a ce mérite immense : en prétendant prolonger la domination de l’humain sur la nature grâce à la technologie, elle permet à ses défenseurs de ne pas débattre des conditions sociales, culturelles, économiques et politiques qui permettraient de nous réconcilier avec les limites planétaires. Cet optimisme technologique est d’ailleurs l’une des douze excuses listées par l’Université de Cambridge pour repousser à plus tard l’action face au dérèglement climatique. Pour paraphraser et détourner un slogan écologiste, il semble bien que le plus important pour les cornucopiens soit en effet là : « ne pas changer le système, quitte à changer le climat
Et depuis cette annonce sur Internet et les réseaux sociaux en 2014, personne n'est apparu pour contester cette qualité hors norme qui fait de nombreux envieux sur la commune et même des ennemis, ce qui me ravit : leurs bêtises a un visage.
Propriétaire de ce château, je suis châtelain: il s'agit bien d'un Château Gascon qui ont la caractéristique d'être petit, douze à quatorze de longueur et huit à dix de large, en hauteur sur plusieurs niveaux et avec généralement deux tours. Ils ont été bâtis au 14° siècle durant la guerre de Cent Ans pour des raisons militaires. J'en possède la moitié c'est à dire au sol 35 m2.
Quand j'ai pu l'acheter en 1980 il menaçait ruine et il était question de le démolir, quelle folie; sans les conseils de l'architecte des Beaux Art qui s'occupait de commencer la restauration de l'Abbaye de Flaran, tout proche je n'y serais pas arrivé.
:
photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées