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11 janvier 2024 4 11 /01 /janvier /2024 18:56
Wilson Fittipaldi pére d'Emerson photo guy capdeville 1971

Wilson Fittipaldi pére d'Emerson photo guy capdeville 1971

Le photojournalisme s'apprend sur le tas par la pratique.Il s'agit de faire des photos pour un journal. C'est au grand café de ma ville lors d'un apéritif bien arrosé qu'un ami journaliste m'a suggéré d'aller voir le directeur du quotidien local; son nouveau journal passait de la typographie à l’Offset et il cherchait un photographe pour illustrer les articles des pages départementales et des sports.

Je me suis fait prêter un appareil photo, tiré quelques clichés dans les rues, développés au labo professionnel de mon ami et j'ai pris rendez-vous pour me présenter au directeur. Il a apprécié mes tirages et m'a demandé si je pouvais faire des légendes. J'ai rédigé sur le champ quelques phrases qu'il a trouvé intéressantes.

Il m'a proposé de faire une semaine à l’essai à la rédaction de son quotidien. Il m'a fourni un Rolleiflex et une mobylette pour commencer mes reportages. A cette époque une sirène appelait les pompiers à chaque accident de la circulation ou autres événements dramatiques et je pouvais être sur place en même temps qu'eux; je faisais des photos d'actualité brûlantes avec des commentaires circonstanciés. Du vrai journalisme.

Jour après jour, semaines après semaines, je me suis passionné pour ce métier, travaillant sept jours sur sept plus de douze heures par jour. J'avais la satisfaction de constater que le journal avait de plus en plus de lecteurs et le tirage augmentait.

J'étais devenu photographe de presse et je savais pouvoir exercer mon métier dans le monde entier

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10 janvier 2024 3 10 /01 /janvier /2024 16:54
Reproduction de mon premier travail à Sao Paulo ; publié à des millions d'exemplaires.

Reproduction de mon premier travail à Sao Paulo ; publié à des millions d'exemplaires.

J'avais cette fois besoin d'argent pour acheter ce qu'il fallait à notre futur nouveau né. Ce n'était plus possible d'attendre au bord de la route un transport pour aller en ville chercher un travail qui permettrait de subvenir à nos besoins en forêt; il fallait d'abord payer l'autobus pour aller et revenir. Une centaine de kilomètres.

Malgré ma réticence a être de nouveau photographe de presse, mon ancien métier, je me suis décidé un matin à rencontrer  le rédacteur en chef du plus grand quotidien brésilien. J'avais mis mon pantalon blanc, ma chemise bleue pour aller à la réception  au premier étage de cet énorme bâtiment  grouillant de monde et d'activité fébrile.

La secrétaire a écouté mon discours avec attention car je me suis présenté comme un journaliste français à la recherche d'un emploi: j'allais être père d'un petit brésilien et je devais trouver rapidement une activité rémunérée. Le patron m'a reçu dans son bureau avec le "cafézinho" et écouté mon histoire avec attention.

Mon expérience professionnelle l'a surtout intéressée pour ce qu'elle concernait le photo journalisme: comment un quotidien de province française passé de la typographie à l'offset a pu  augmenter en quelques mois son tirage. Mes photos des actualités locales ont contribué à cette réussite ; je lui ai aussi parlé de mon emploi au nouvel hebdomadaire à Belize, The Reporter, qui a su trouver rapidement ses lecteurs anglophones. Malgré tout cela il n'avait pas pour l'instant un poste pour moi dans son journal. Par contre il m’appellerait au cas ou quelque chose se présentait.

Je descendais vers la sortie ces mêmes escaliers que j'avais gravi une heure plus tôt plein d'espérance quand quelqu'un me tape dans le dos et m'interpelle:"oh, francés, le chef de rédaction du service des sports veut te voir, urgent. Suis moi". Il me fait rentrer dans son bureau. Après les salutations d'usage, en toute hâte, le journaliste me tend un télex de quelques lignes titré urgent.

Je lis. Il s'agit d'un accident de la circulation survenu au grand champion Emerson Fitipaldi, héros national, à la périphérie de Lyon. Il m'explique que cette dépêche va faire la premiére page demain et veut des informations sur les circonstances de ce fait divers. Je ne sais pas trop quoi dire pour faire un article et d'un coup me dit: " bon t'es photographe. Tu vas accompagner le rédacteur chez les Emerson et tu me fais de bonnes photos" .

Et nous. voilà parti avec la voiture et le chauffeur de O Estado de Sao Paulo. Arrivés sur place dans la périphérie des beaux quartiers de la capitale, toute la presse écrite et parlée, les télés sont là compactes autour de la maison de famille de la célébrité pauliste. On se fraye un chemin jusqu'à l'intérieur du domicile et je fais quelques photos de la mère du champion  au téléphone. Rien d'extraordinaire.

Ensuite le père d'Emerson demande au journaliste du Estadao de l'accompagner jusqu'au sous sol, la salle des trophées et diverses coupes gagnés par son fils. Je les suis dans cette antre; il y a aussi des reproductions de  photos notamment une d'un accident à Indianapolis où la formule Indy de Fitipaldi passe au dessus d'un autre véhicule. C'est une illustration d'un accident et j’attends le moment pour faire ma photo.

Il y a très peu de lumière mais voilà que monsieur Emerson se place devant l'abats jour avec une main sur le visage. Je règle vitesse et diaphragme au mieux . J'ai ma photo.

On rentre au journal, je laisse la pellicule au responsable du service des sports et je rentre Rua Bela Cintra à mon domicile en ville. Le lendemain je reviens au journal et dés l'entrée je reçois des félicitations du personnel présent. Ma photo a fait la premiére page du Estado. Je suis devenu le photographe français du plus grand quotidien brésilien.

J'ai plusieurs propositions pour partir en reportage mais ce qui m'intéresse surtout c'est d'être payé maintenant; le service comptabilité me donne mes premiers billets en cruzeiros et un peu plus tard je suis à la gare routière pour revenir au Alto da Serra.    

 

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7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 10:31
Elle ressemblait à ça; c'était au Alto da Serra prés de Paraimbuna entre Sao Paulo et Rio. Reproduction

Elle ressemblait à ça; c'était au Alto da Serra prés de Paraimbuna entre Sao Paulo et Rio. Reproduction


Ficou lindo, inteiramente feito à mão, sem prego. Eu só tinha um facão e todos os materiais vinham da mata virgem que nos cercava.
Eu o construí para que nosso filho tivesse um teto sobre sua cabeça; tínhamos água de um pequeno riacho fluindo abaixo. Os palmitos em abundância sob as grandes árvores nos forneciam aperitivos para as refeições e o arroz integral cozido no fogo de lenha fornecia a maior parte da nossa dieta com soja, algumas cebolas com fuba.
Este lugar era mágico porque uma imponente cachoeira próxima era frequentada por candomblés que vinham de vez em quando realizar cerimônias em homenagem aos espíritos desta selva desabitada da qual éramos, de certa forma, os guardiões. Não tentaram contactar-nos mas várias vezes encontrámos presentes no caminho para a nossa casa, um antigo forno a carvão escavado na encosta deste pequeno vale.
Vivíamos lá na companhia de alguns macacos, vários pássaros, borboletas e cobras, incluindo corais com sua mordida mortal. Tínhamos também o sapo grande perto do charco, por vezes furtivamente a cobra verde e a onça que nunca víamos ou a pantera negra que raramente ouvíamos ao entardecer.
Nosso vizinho mais próximo, a mais de uma hora da mata, um “caboclo” solitário mas simpático nos contou que a “onça” poderia levar nosso futuro bebê. ainda não era hora de pensar nisso.
Fazia viagens regulares a São Paulo para ganhar algum dinheiro como fotógrafo de imprensa do jornal Estado de São Paulo; um ou três dias na cidade, duas vezes por mês, foram suficientes para me reconectar com a civilização e sentir a necessidade urgente de retornar à minha casa feita de terra, galhos, bambu e cipós. O concreto e o asfalto cheiravam muito mal, sem falar nos inúmeros motores Fusca nas ruas da Avenida Paulista.
Nicky estava me esperando e eu não pude deixá-la sozinha por muito tempo, embora ela rapidamente se adaptasse a esta vida indiana.

Elle était magnifique entièrement faite à la main, sans un clou. Je n'avais qu'une machette et tous les matériaux sortaient de la forêt vierge qui nous entourait.

Je l'avais construite pour que notre fils ait un toit; on avait l'eau d'un petit ruisseau qui coulait en contre bas. Les cœurs de palmier en abondance sous les grands arbres nous assuraient les hors d’œuvre de nos repas et le riz complet cuisiné au feu de bois l'essentiel de notre alimentation avec du soja, quelques oignons avec la fuba.

Ce lieu était magique car une imposante cascade tout proche était fréquentée par les adeptes du Candomblé qui venaient de temps en temps faire des cérémonies en hommage aux esprits de cette jungle inhabitée dont nous étions en quelque sorte les gardiens. Ils ne cherchaient pas à nous contacter mais plusieurs fois nous avons trouvé des cadeaux sur le chemin à notre domicile, un ancien four à charbon de bois creusé sur le versant de cette petite vallée.

On vivait là en compagnie de quelques singes, d'oiseaux multiples, de papillons et de serpents dont le corail à la morsure mortelle . On avait aussi le gros crapeau prés du point d'eau, parfois furtif la couleuvre verte et le jaguar qu'on ne voyait jamais ou la panthère noire qu'on entendait rarement à la tombée du jour.

Notre plus proche voisin à plus d'une heure de la forêt, un "caboclo" solitaire mais sympathique nous avait dit que la "onça" pouvait nous prendre notre futur bébé. ce n'était pas encore l'heure d'y penser.

Je faisais régulièrement des descentes à Sao Paulo pour gagner quelques argent comme photographe de presse au journal Estado de Sao Paulo; un ou trois jours en ville deux fois par mois me suffisaient pour reprendre contact avec la civilisation et sentir le besoin impérieux de regagner le domicile fait de terre, de branches, bambous et lianes. Le béton et le bitume sentaient trop mauvais, sans parler des moteurs de Coccinelles innombrables dans les rues de l'avenue Paulista 

Nicky m'attendait et je ne pouvais pas la laisser longtemps seule bien qu'elle se soit rapidement adaptée à cette vie d'indienne. 

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4 janvier 2024 4 04 /01 /janvier /2024 11:51

https://photos-non-retouchees.over-blog.com/2014/03/le-bresil-que-j-aime-um-pais-de-todos.html

Elle avait un bàteau de pêche en mer et il était son marin. Un terrible accident de voiture l' a clouée sur un lit pendant plus d'un an aprés trois jours de coma. Une équipe de chirurgien du Sarah l'a rafistolée de plaques et vis dans tous ses membres: plus de soixantes fractures et sa colonne vertébrale brisée. D'une volonté à toute épreuve, elle remarche avec son déambulateur et tous les jours à quatres heures du matin elle fait ses exercices de musculation. Elle reste deux heures avec de la glace sur les épaules et le bassin. Elle fait des sorbets et une exellente cuisine. C'est Dona Léticia.

Lui c'est Dinho, toujours pécheur dans les eaux de la Baie de Tous les Saints.

Ils ne s'étaient pas revus depuis longtemps; la vie continue comme avant à Bahia, main dans la main au quotidien. Noir, blanc,humain.

Le Brésil que j'aime: um pais de todos
photo guy capdeville

 

2 février 2014

LES "SANS TOIT" DU SUD OUEST DE BAHIA

Un groupe de soixante personnes s´est installé sur un terrain privé de 20000 mètres carrés dans le périmètre urbain de Vitoria da Conquista, une ville de trois cents mille habitants. Depuis trois jours, ils campent sous des abris de fortune en branchage, film plastic et bout de ficelle pour garder un espace délimité au sol par des jalons et des cordes qui matérialisent les fondations de leur future maison.

photos guy capdeville

Ils font partie du groupement national des "sans-toit" qui, comme les"sans-terre" à la campagne, se chargent d'occuper les terrains désoccupés. Le mouvement est bien connu pour ses coups de force dans l'occupation de fermes improductives ou couvertes de dette, mais celui qui envahit comme ici des mètres carrés constructibles dans des villes en pleine croissance, a surpris tout le monde

S'ils sont là dans trois semaines, la partie est gagnée pour eux. Ils vont faire des murs en brique et personne ne pourra plus les déloger.

Dans trois mois, s'ils ont un compteur d'eau et d'électricité, ils seront propriétaires.

Depuis 1492 l´histoire continue..Au Brésil depuis l´époque des <capitanias>, ces immenses territoires qui partaient depuis la plage oú le capitaine de la caravelle avait accosté, étaient limités au nord et au sud par l´embouchure d´un  fleuve mais pas de frontiére á l´ouest vers ces terres inconnues peuplées de légendes et de cités d´or

.Et le roi du Portugal mettait son sceau sur un document qui n´avait ni queue ni tête. Aujourd´hui plus de la moitié des titres de propriétés de la zone urbaine de Salvador sont illégaux

ET PUIS LES brésiliens d'en haut et ceux d'en bas .

Ceux d'en haut font travailler ceux d'en bas. Ce n'est plus maîtres et esclaves mais riches et pauvres maintenant. Contrairement aux français, ils sont contents de leur sort.

Sans commentaire. photo guy capdeville

Sans commentaire. photo guy capdeville

Brasil de novo

Nunca esqueci esse dia, cuando fué deportado de Sao Paulo para Paris com meu filho brasileiro de seis meses numa cestinha como berço e tive que subir no aviao. Cuando meu pé direito deixo o solo brasileiro fiz uma promesa: voltar um dia.

Hoje, 42 anos depois retorno no Brasil com minha neta e netinho que vam ficar e estudar no Rio de Janeiro.

O futuro deles ta aqui. Ta todo certo.

 
 

commentaires

 
 
Guy, você é brasileiro de corpo e de alma, só nasceu na França, por descuido de Deus...rsrs
Aqui é o seu lugar, junto com sua mulher, filhos e netos. Estamos de braços abertos para recebe-los, sempre!
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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 16:12
Chez mon ami Jean Phillipe prés d'Anagé. photo Nicky

Chez mon ami Jean Phillipe prés d'Anagé. photo Nicky

C'est vrai qu'ici il fait chaud, toujours aux environs de trente degrés.

Heureusement l'eau du lac pompée en contre bas alimente cette piscine sans les piranhas; l'endroit est calme, sans bruit sinon les chants d'oiseaux. A part le hamac il n'y a pas grand chose à faire sinon attendre le retour des beaux jours dans hémisphère Nord.

 

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28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 08:29

 

La dernière pirogue à voile des marins pêcheurs va prendre la  mer.

Déjà tenir debout sur un tronc d'arbre qui flotte sur l'eau, faut savoir le faire

Déjà tenir debout sur un tronc d'arbre qui flotte sur l'eau, faut savoir le faire

 Hisser la voile est une autre affaire

Hisser la voile est une autre affaire

Paré pour naviguer demande une coordination parfaite de l'équipage

Paré pour naviguer demande une coordination parfaite de l'équipage

Ils sont les derniers à savoir le faire; les jeunes pêcheurs ont tous des rêves de moteurs hors-bords ou de jetski.

Un léger souffle de vent suffit à gonfler la voile

Un léger souffle de vent suffit à gonfler la voile

 C'est parti pour la zone de pêche

C'est parti pour la zone de pêche

Tous assis comme dans un fauteuil au ras de l'eau, ils peuvent ramener jusqu'à une tonne de poisson. mais en général ils rentrent bredouille. photo guy capdevville

Tous assis comme dans un fauteuil au ras de l'eau, ils peuvent ramener jusqu'à une tonne de poisson. mais en général ils rentrent bredouille. photo guy capdeville

C'est au bout de l'île d'Itaparica dans la baie be Bahia Brésil pour y passer l'hiver

C'est au bout de l'île d'Itaparica dans la baie be Bahia Brésil pour y passer l'hiver

Une autre vision du lieu par Robert Levin; le vin n'est pas gratuit ici non plus.

Une autre vision du lieu par Robert Levin; le vin n'est pas gratuit ici non plus.

un heureux présage pour tous

Comme tous les jours aprés mon café, je vais nager vers le banc de sable qui sépare le bout de l´île d´Itaparica du continent. Du village, la marée descendante me porte vers ces plages désertes que je suis seul á fréquenter car il faut partir au large et se laisser emporter par le courant. Aprés une heure dans l´eau, j´ai de nouveau pied et je marche sur du sable blanc sans aucune souillure ni trace de vie.

Mais ce matin pour la premiére fois, dans ces piscines qui restent de loin en loin quand la mer se retire, j´ai vu des poissons; des <bagres> gros comme la moitié du bras. C´est un genre de poisson chat avec une épine dorsale bien affilée. Impossible de les attraper avec la main, il me fallait quelchose pour les sortir de l´eau, Je n´ai rien trouvé, pas un morceau de bois, de plastic ou de branche pour m´aider á faire pêche.

La marée commençait á monter, je devais entamer le retour sur terre ferme; encore une heure á nager au milieu du courant, rentrant cette fois, Avec mes lunettes de natation, je ne vois pas grand chose devant moi, mais cette fois, á quelques métres devant un objet bizarre, fait de guilandes de couleur, de morceaux de palme et soigneusement peint en blanc et bleu, flottait, poussé par le vent de terre.

C´´etait une offrande, un présent pour YÉMANJA, la déesse de la mer que les bahiannais de descendance africaine vénérent pour obtenir protection et bonne fortune.

J´étais comblé, j´avais reçu des signes de bonne année. Vous aussi j´espére.

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 19:08
Entre le ciel et l'eau, le continent photo guy capdeville

Entre le ciel et l'eau, le continent photo guy capdeville

Au bout de l'île d'Itaparica à Bahia, le soleil se couche dans la mer au premier plan. Généralement au Brésil il disparait derrière un horizon terrestre mais ici il plonge "dans son sang qui se fige" comme a dit le poète; nous profitons bien du poéme tous les soirs 

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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 19:05

En fait la moitié d'un château gascon du treizième siècle; l'autre partie est à la mairie et il fût restauré au seiziéme siècle par le seigneur de Cassagnet de Tilhadet.

C'est à dire il y a quatre cent ans. Avec les travaux que j'ai pu effectué dés 1980 sur les conseils de l'architecte des Beaux Arts, Mr Gonzales, qui s'occupait de Flaran à l'époque aussi en ruine, la ceinture et le chainage à mi hauteur du bâtiment devraient lui permettre de vivre encore quatre cents ans.

Ils ne sont pas prêts de m'oublier à Saint Orens Pouy Petit bien que certains voudraient que j'aille vivre à la campagne; je leur donne rendez-vous au cimetière sur ma tombe en granit importée du Brésil.

 

Ce 12 juillet des artistes  ont installé leurs chevalets sur la place devant mon domicile pour peindre la beauté du lieu. photo g.capdeviller

Ce 12 juillet des artistes ont installé leurs chevalets sur la place devant mon domicile pour peindre la beauté du lieu. photo g.capdeviller

Cette moitié de château gascon du XIII° siécle a été restauré, comme le platane foudroyé en Mai 2001 et qui a survécu grâce à nos soins

Cette moitié de château gascon du XIII° siécle a été restauré, comme le platane foudroyé en Mai 2001 et qui a survécu grâce à nos soins

Il faut noter que la municipalité voulait arracher la souche du platane pour en planter un autre; il faut dire aussi que les autorités locales préconisaient la destruction du bâtiment car il menaçait ruine; j'ai pu les sauver tous les deux.

Un autre angle du château saisi par l'artiste: notre terrasse, notre lieu de vie et surtout de vue photo g.capdeville

Un autre angle du château saisi par l'artiste: notre terrasse, notre lieu de vie et surtout de vue photo g.capdeville

Tous les visiteurs trouvent cet endroit trés beau et me félicitent de l'avoir sauver des municipaux qui voulaient le raser pour agrandir leur terrain de pétanque en 1980 quand j'ai pu l'acheter. photo g;capdeville

Tous les visiteurs trouvent cet endroit trés beau et me félicitent de l'avoir sauver des municipaux qui voulaient le raser pour agrandir leur terrain de pétanque en 1980 quand j'ai pu l'acheter. photo g;capdeville

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17 décembre 2023 7 17 /12 /décembre /2023 16:09
Cinq dollars or de 1911 . photo guy capdeville

Cinq dollars or de 1911 . photo guy capdeville

Avec cette effigie de Sitting Bull  à mon doigt la" Liberty" reste l'image du prix payé par les indiens pour être dépossédé de leurs terres riches en or.

 

IL NOUS A LAISSÈ EN PLUS DE SON PORTRAIT LÈGENDAIRE UNE LETTRE.                         "L’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert..."

J' ai eu cette pièce en or comme cadeau offert par le propriétaire des cinq mille hectares au Vénézuela  quand j'ai quitté mon travail d'administrateur en remerciement de la gestion de son élevage extensif de trois mille bovins.

On se nourrissait presque exclusivement de viande, ce n'était pas des bisons mais des zébus.

Plus de cent chevaux nous permettaient de galoper dans ces espaces en toute liberté pour rassembler des troupeaux dispersés de la savane à la forêt vierge; mon cœur est toujours vivant là. L'autre celui de Sitting Bull est "enterré à Wounded Knee".

Paix à cette terre aujourd'hui traversée par une autoroute qui va vers le Brésil.

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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 20:32
photo Nicky Hébrard TOUS LES JOURS du SOLEIL du CIEL et beaucoup d' EAU DE MER

photo Nicky Hébrard TOUS LES JOURS du SOLEIL du CIEL et beaucoup d' EAU DE MER

Et c'est gratuit, pas comme le Père Noël chez vous

https://photos-non-retouchees.over-blog.com/2020/02/survivre.html

 

   SURVIVRE

Obligé de tuer du poisson pour se nourrir. Ici pas de supermarché ni de véhicule pour faire des achats,

pas de poste à essence, ni de télé, ni de journaux. Sans prevenir une pirogue est arrivée à la pointe de l'île et a jeté un filet; ce fut une aubaine pour acheter un bar "robalo" de deux kilos vivant.

Avec la farine de manioc, du lait de coco et du citron on va pouvoir faire une moqueca.

On trouve des avocats et des mangues aussi. Heureusement une boutique vend de la bière et de la cachaça pour faire l'apéritif d'arachide grillée. 

Le prochain coup ce sera des crevettes avec des bananes cuites, un régal. 

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Présentation

  • : photojournalisme
  • : photographe de presse fut mon premier métier ; avec l'argentique les photos n'étaient pas retouchées. Elles étaient imprimées en noir et blanc comme à la prise de vue, c'était de vrais documents. Aujourd'hui avec le numérique toutes les photos sont retouchées
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